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Kodawari ramen, bouillon et immersion

16 novembre 2017

Dédié aux ramens, ce restaurant du 6ème arrondissement a souhaité se démarquer des autres spots de soupes japonaises en offrant un repas qui soit aussi un moment immersif. Les fous du détails qui ont lancé Kodawari ramen, ont – outre leurs bouillons – misé sur la décoration et l’exotisme qu’elle procure. La reconstitution d’un yokocho nous emmène au Japon de façon très réaliste.

manger chez kodawari ramen

Un Yokocho en plein coeur de Paris

Une fois franchie la porte coulissante, on pénètre dans un yokocho : une ruelle japonaise où les gargotes à ramen sont pléthores. On est immédiatement transporté au pays du bouillon à slurp, où couleurs et sons éveillent nos sens. Tout y a été reconstitué avec précision : câbles électriques qui pendent, tôle ondulée, affiches retros vieillies, lanternes rouges, poteaux, boîte aux lettres, enseignes lumineuses, cloisons en bois, petits tabourets, caisses de bières locales et même une plaque d’égout, comme on peut en voir à Tokyo… Ça fourmille de détails. La bande son composée d’anciens hits japonais des années 60 parachève l’illusion. Nous y sommes !

kodawari ramen comptoir cuisine

Kodawari ramen, le restaurant immersif

Atypique et immersif, le restaurant est une reproduction très réussie du Japon des années 60. Et pour cause, Kodawari veut dire « souci du détail », me raconte Jean-Baptiste, passionné de ce pays. Il poursuit : « je voulais proposer à notre clientèle française une expérience culinaire sincère et authentique, comme celle que j’ai eu moi-même, il y a plus de dix ans, en dégustant mon premier ramen au Japon ».

décoration kodawari ramen

Du champ au bol de nouilles

Souhaitant élever le ramen populaire à un rang gastronomique, Jean-baptiste et son équipe concoctent avec grand soin des bouillons clairs et savoureux, avec des produits français de haute qualité. Chez Kodawari ramen ont fait la part belle aux matières premières. Le blé est récolté dans les Ardennes, dans leur propre champs de 3 hectares où la dernière récolte a eu lieu il y a à peine quelques mois. C’est celui-là même qui est utilisé pour faire les nouilles, grâce à une farine sur mesure. Le porc pour le chaschu vient, lui, d’Abatia, une ferme artisanale du Pays Basque.

kurugoma ramen sesame noir kodawari

A peine dégusté, je dois effectivement avouer que le bouillon à base de poule est délicieux, peu gras et très digeste, mais je ne le trouve pas assez chaud… C’est dommage, car au Japon, le ramen se déguste fumant, à la limite du brûlant ! Du reste, l’oeuf tamago, bien que biologique, manque un peu de saveur et je trouve qu’il n’est pas suffisamment mariné. Cependant, malgré ces deux petits bémols, le restaurant vaut le détour, la cuisine y est bien au-dessus du lot. Et c’est surtout le lieu parfait pour ceux qui ne connaissent pas encore ces soupes japonaises et souhaitent voyager le temps d’un repas.

Comptoir Kodawari ramenLe plus ? La soupe automnale :  bouillon au potimarron et huile de cèpe. Un délice !
Quand ? Tous les jours, de 12h à 14h30 et de 19h à 23h.
Que choisir ? Le Kurugoma ninniku ramen, avec le sésame noir et l’ail cru.


Kodawari ramen
29 rue Mazarine, 75006 Paris
Métro : Odéon


 

 

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