“Voyageons ensemble sans quitter Paris.
Le passeport rempli de visas gourmands.”
Pourquoi Boui-Boui ?
D’abord, tout simplement pour ce mot, drôle et un peu désuet, qui évoque une cuisine populaire, simple et enracinée. Mais surtout parce que j’ai envie de mettre en avant ces petites tables qui parfois ne payent pas de mine mais qui pourtant servent une cuisine singulière, réconfortante, à prix tout doux. Jouant avec l’idée d’un tour du monde au coin de la rue, je crois qu’il est possible de voyager sans billet d’avion, juste avec les yeux, le cœur et nos papilles.
A Paris – ville cosmopolite où de nombreuses cultures cohabitent – le monde est à proximité et la diversité culturelle se retrouve dans nos assiettes. Avec les flux migratoires, la cuisine de l’ailleurs se retrouve au coin de la rue. Plats traditionnels, ingrédients et savoir-faire changent de continents et métissent nos assiettes. Le paysage parisien se targuent de restaurants syriens, de gargotes tibétaines, de cantines sri lankaise et le dépaysement s’opère le temps d’un repas. Avec mon sac à dos, mon appareil photo, mes crayons de couleurs et mon large sourire, je suis partie en quête de l’inconnu. Poussée par une curiosité de l’Autre, mon moteur est l’exploration. Dénicher, trouver, tester puis partager. Telle est l’objectif de Boui-Boui, vous donner des idées et l’impulsion de partir à la découverte d’un ailleurs qui se trouve ici.
Pour en savoir plus sur QUI JE SUIS, c’est ici.
Qu’est ce qu’on trouve à lire dans Boui-Boui ?
À travers ce blog, découvrez le kaléidoscope de saveurs et de cultures que Paris recèle avec :
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- des adresses pas chères qui font voyager les papilles
- des balades pour aiguiser votre curiosité
- des portraits et parcours de vie
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- des recettes, pour prolonger le voyage
- des livres pour vous immerger avec les mots
- des interviews et rencontres
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- des festivités, évènements, salons, …
Avec tous ces sujets, je vous invite à partager d’avantage sur les cultures de vos voisins de quartier.
Bienvenue et bonne lecture!
7 Commentaires
Bonjour
Très beau blog ! Pourquoi N étendez vous pas L idée aux grandes villes françaises ?
Je vis à Lyon !
Continuez !
Francois GIBOULOT
Bonjour François,
Merci beaucoup et je suis bien contente que le blog vous plaise.
Etendre le concept de boui-boui est, en effet, une idée qui me trotte dans la tête. Reste à voir quand ça me prendra et sous quelle forme. D’ailleurs, si vous avez déjà des lieux à me suggérer sur Lyon…je suis preneuse ! Bonne lecture et à bientôt, Chloé.
Magnifique blog, belles découvertes grâce à vous. Merci beaucoup.
Bonjour Soa,
Ravie que le blog vous plaise et que vous puissiez découvrir Paris autrement.
Bonjour,
j’ai laissé un commentaire mais sans
doute fausse manip il n’apparait pas merci de me dire si là ça fonctionne !
en fait j’ai écrit au mauvais endroit !
Sur l’origine du pain « italien »
Madame, vous avez parfaitement raison dans votre blog il était fabriqué par les italiens en Tunisie : ils sont partis mais les tunisiens ont gardé sa recette.
Quelle est – elle ?
On doit cette analyse à l’historien Professeur Universitaire et Docteur en tourisme M.Boccara, ancien du lycée Carnot de Tunis et vivant à Tunis :
La recette est celle du pain de Brie normand qui demande un travail de malaxage de la pâte plus long que pour le pain normal, comme pour faire une sorte de brioche.
Quelle différence ?
Il est fait à l’huile d’olive alors qu’en Normandie il est fait avec du beurre, car l’olive est l’ingrédient privilégié de la région méditerranéenne comme le lait, beurre, fromage le sont pour la Normandie.
L’histoire ? Les Normands ont occupé la Tunisie de 1135 à 1159, de Tunis à Djerba en complément de la Sicile, et donc ils ont utilisé l’huile d’olive.
Bizarrement on ne le trouve nulle part en Italie : j’ai moi-même eu cette surprise.
Pourquoi l’appelle-t-on italien alors ?
Parce que les italiens sur place étaient descendants des romains eux aussi occupants la Tunisie ( alias Carthage 12 siècles auparavant). Ils se sont sentis sans doute une proximité d’origine européenne avec les normands, les italiens restés dans le pays ont donc repris la recette.
C’est un excellent pain pour les recettes tunisiennes, car il absorbe bien l’huile et les sauces, le croûton est craquant faisant ainsi un beau contraste dans le palais avec la très forte mollesse de la mie et de la douceur des mets tunisiens , mmm… mais attention aux calories, diabète, hypertension, et tutti quanti, donc en profiter avec modération (à doser selon son âge) …
Ce détail démontre que la Tunisie devrait être le record à inscrire au Guiness de l’ingéniérie du plaisir du bien manger et, au-delà, de la recherche du bien-être et de la douceur de vivre.
Michel, un immense merci pour ce partage d’informations sur le pain italien Tunisien !
Moi qui adore les histoires derrière les aliments ou les plats, me voilà servie. Vous remercierez pour moi M. Boccara pour son analyse historique qui m’a grandement intriguée. Je ne manquerai pas de vous solliciter si à l’avenir je passe par Tunis, vous serez un excellent guide culinaire 😉
Vive le partage, la douceur de vivre et les histoires de goûts !